Petite actualité des travaux effectués grâce à vos prières et à votre générosité sans lesquelles rien n’aurait été possible.
Nous avons à peu près fini la « première tranche ». Il reste à payer les 5% de retenue de garantie sur le montant des travaux, les frais d’assurances, de contrats d’entretien, sans oublier, bien sûr, les taxes !
Les nouveaux bâtiments sont maintenant en service et les divers ennuis et défauts constatés à la mise en route sont à peu près tous réparés. Un élève a eu la chance de se casser un pied, ce qui lui a valu le privilège de tester l’élévateur pour Personnes à Mobilité Réduite – c’est comme cela qu’on doit dire maintenant… Ce coûteux ustensile obligatoire n’avait encore jamais fonctionné ; mais sans lui, nous n’aurions pas eu le droit d’ouvrir l’école.
Les causes des arrivées d’eau dans le plafond de la chapelle ont fini par être déterminées après de longues recherches et en réalité, il n’y pleut plus du tout seulement depuis le 14 mars…
Le chantier est quelque peu en sommeil pour le temps présent et il nous faut attendre que les finances se regonflent un peu avant d’entreprendre la suite des constructions. Nous nous bornerons pour cette année au réaménagement des dortoirs actuels où j’avais dormi il y a soixante ans : une mise aux normes s’impose. Il faut donc renforcer l’isolation, refaire l’installation électrique, les systèmes de sécurité et les sanitaires.
Ce n’est pas si simple à réaliser car on ne peut modifier les dortoirs pendant que nos chers petits y dorment. Par conséquent, au lieu de construire d’abord quelques locaux, il va falloir sans doute louer des bâtiments provisoires – aux normes, naturellement – pour y faire dormir ces petits messieurs selon les règles. Tout le projet a dû être modifié en conséquence et revu à la fois par l’architecte, les bureaux d’études et les entreprises.
Bref, encore des travaux en perspective mais moins importants que prévu ; ce qui n’empêche qu’ils auront un coût dont nous espérons nous acquitter avec l’aide de saint Joseph et de nos bienfaiteurs. Ils nous ont permis d’arriver jusque-là et nous espérons pouvoir continuer grâce à eux.
Nous assurons nos bienfaiteurs de nos prières quotidiennes à leur intention et de celles des enfants. Quant à saint Joseph, il n’a pas besoin qu’on le lui écrive et celui de notre chapelle a les manches retroussées, un tablier de travail et des outils dans les mains.
P. O.